08 Jul Décolonisations et cinéma
Cet article explore le parcours d’étudiants africains qui intègrent deux des plus grandes écoles de cinéma au monde au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) à Paris et l’Institut du cinéma (VGIK) à Moscou. Revenant sur le contexte politique qui a rendu possibles ces mobilités étudiantes, nous interrogerons les conditions d’études et de vie de ces jeunes Africains dans les années 1950 et 1960, d’abord en France, puis en Union soviétique, pour finalement mettre en lumière les différences et les points communs de leurs expériences.